La Cour de cassation française a validé, début juin dernier, l’extradition de François Compaoré vers le Burkina Faso. Elle a rejeté le pourvoi déposé par le frère de l’ex-président burkinabè mis en cause dans son pays dans l’enquête sur l’assassinat du journaliste Norbert Zongo, en 1998.
Les autorités françaises se basent sur un mandat d’arrêt émis par la justice burkinabè qui, après la chute de Blaise Compaoré, décide de rouvrir l’affaire de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo.
Dans ce dossier, qui avait été classé en 2003, François Compaoré est accusé d’« incitation à assassinat ». Pour en reparler, Franck Aristide Gefa, notre correspondant permanent à Ouagadougou, reçois Urbain Yaméogo du Centre d’Information et de Formation en matière de Droits Humains en Afrique (CIFDHA), une organisation de défense de droits de l’homme basée au Burkina Faso.