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Bénin : «Gros Câlins », une exposition de Jérémy Demester au Musée de la Fondation Zinsou

La Fondation Zinsou accueille depuis ce dimanche 10 janvier 2021 à son siège à Ouidah à côté de la Basilique, une exposition dénommée «Gros Câlins » de l’artiste français Jérémy Demester. Les Béninois et les touristes d’horizons divers peuvent visiter cette exposition tous les jours sauf les lundis jusqu’en juin 2021. Il s’agit d’une quinzaine de tableau que Jérémy Demester a pris deux mois à réaliser à Ouidah. Et comme pour toutes les expositions de cette fondation, celle de Demester est gratuite.

«Ces œuvres sont absolument magnifiques, très colorées », confie une touriste française rencontrée ce dimanche après sa visite guidée de l’exposition de Jérémy Demester. Non loin d’elle une autre laisse entendre «moi j’ai beaucoup aimé les couleurs. C’est gai, c’est vivant avec tout ce côté mystique du Vodoun mais avec des couleurs flamboyantes. L’exposition est très bien présentée. Le guide est très intéressant ». C’est ainsi, les premières impressions des premières visiteuses de l’exposition «Gros Câlins » de l’artiste français qui, selon la présidente de la Fondation Marie-Cécile Zinsou, a adopté Ouidah et que Ouidah a adopté. Devant les tableaux exposés, le visiteur se retrouve en face de l’abstrait. L’artiste a peint ses tableaux de façon à laisser libre cours à l’interprétation de chacun. Au-delà du noir sidéral qui est à l’intérieur de chacun, Demester transmet une sorte de joie à travers ses tableaux de façon à attirer l’attention dès le premier regard.

Les trois étapes de la création

Il peint l’abstrait dans ses œuvres. Et dans son travail, celui qui dit être Béninois, Africain, suit trois étapes. La première, Jérémy Demester l’appelle le «temple » ou le « socle ». Il explique que c’est un travail très simple et très minimaliste de peinture, de trois éléments, de colonnes, qui permet en quelque sorte d’inviter la peinture sur la toile. La deuxième étape est appelée la «monstra »«C’est un moment où la peinture est d’une difficulté absolue. C’est les tripes, ce qu’on a à l’intérieur du corps. C’est ce noir sidéral qu’on ne peut pas atteindre. C’est un tout petit peu le labyrinthe du cerveau. C’est quelque chose qui doit être absolument vaincu », explique l’artiste. Enfin, il y a «l’astra ».

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