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Politique

Bénin | Actualité : Patrice Talon affirme n’avoir jamais demandé une révision de la Constitution

AWR

Une fois encore, le président du Bénin Patrice Talon a rencontré la presse afin de se prononcer sur certains sujets d’actualité, tant dans son pays que dans la sous-région ouest africaine. C’était le 8 février dernier dans un format pas tout à fait celui que l’on connaît au chantre de la rupture et du Nouveau Départ.  

 

Révision de la Constitution, mise à la retraite d’officiers supérieurs des Forces de Défense et de Sécurité (FDS), crise sociopolitique au Niger. Ce sont les trois (03) principaux sujets sur lesquels le chef de l’Etat Patrice Talon a entretenu la presse nationale et internationale au palais de la Marina.

Et le tout premier point abordé est relatif à la révision annoncée de la Constitution. Un sujet qui alimente la polémique depuis plusieurs semaines. Face aux journalistes, l’actuel locataire de la Marina dit ne pas vouloir qu’on touche à une seule virgule de la Constitution. « Je ne demande aucune révision, je ne veux pas qu’on touche une seule virgule de la Constitution », clame Patrice Talon. Le président de la République salue néanmoins la proposition de loi introduite par un député, mais insiste sur le fait que les choses doivent se passer dans les règles. Il rappelle à cette occasion qu’il est écrit dans la Constitution qu’aucun béninois de son vivant ne peut faire plus de 2 mandats à la tête du pays. « C’est un acquis à préserver. Il ne faut pas confondre les réalités béninoises avec celles des autres pays », a-t-il martelé. A l’en croire, ce sont les acteurs politiques qui agitent cela juste pour se donner une raison d’exister, créer de la polémique, animer le débat politique avec un sujet qui en réalité n’en est pas un.

Aussi, a-t-il tenu à souligner qu’il ne faut pas confondre la réalité du Bénin avec celle de l’Afrique et du monde. « A la fin des 2e mandats qui sont considérés comme les derniers des présidents en exercice, les concernés (des chefs d’Etat, Ndlr) tentent de briguer un 3e mandat avec divers prétextes. Cela a tellement traumatisé les peuples africains que désormais on soupçonne tout le monde à la fin du 2e mandat de chercher les voies et moyens pour contourner les dispositions constitutionnelles. Cette question est derrière nous depuis un temps. C’est vrai, nous n’avons de leçon à donner à personne, mais nous faisons notre chemin de manière admirable », soutient Patrice Talon.  Il voudrait alors que tout ce qui est un acquis pour le Bénin, soit préserver par tous et qu’on ne rentre pas dans des débats politiciens pour les remettre en cause. En le faisant dit-il, cela donne l’impression que le Bénin n’a pas changé.

Des hauts gradés de loin supérieurs à ceux qu’ils doivent commander

Au Cours de sa conférence de presse, Patrice Talon est revenu sur un autre sujet qui suscite des commentaires de la part des Béninois. Il s’agit de la mise à la retraite de certains hauts gradés des Forces de Défense et de Sécurité (FDS). Selon les explications du chef de l’Etat, cette mesure est due à la pyramide des FDS qui est inversée au Bénin. Les hauts gradés sont de loin supérieurs à ceux qu’ils doivent commander. Et « dans un pays qui doit lutter contre l’insécurité, il faut des jeunes disponibles pour aller au combat, il faut ramener le corps des FDS au ratio normal, restructurer », a fait savoir Patrice Talon. Il rassure tout de même que tous ceux qui sont concernés par cette mesure auront un traitement particulier sans perte de revenu pendant les deux premières années.

« Nous subissons aussi »

S’agissant de la situation au Niger voisin, le chef d’Etat béninois se désole des sanctions de la CEDEAO qui n’ont fait que trop durer. « Nous sommes les premiers à vouloir que les sanctions s’arrêtent, pas parce qu’elles causent des préjudices graves au Bénin. Mais c’est plus à cause de préjudices au Niger qu’au Bénin. Les frères Nigériens souffrent plus que nous de ce qui se passe. Il est temps pour nous de lever ces mesures qui n’étaient pas destiner à durer », a indiqué le chef d’Etat béninois.

Abordant le retrait du Niger, du Burkina Faso et du Mali de la CEDEAO, Patrice Talon a exprimé sa peine. Le dirigeant béninois a fait observer que la volonté des peuples, c’est de s’intégrer. « Il n’y a aucun problème entre les peuples de la communauté. C’est au niveau des organes. Je n’ai pas les moyens de faire pression sur qui que ce soit. Ma prière est qu’on trouve au sein de la communauté, une solution à la situation au Niger, parce que nous subissons aussi », a-t-il renchéri.

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