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Politique

Cedeao : Voici pourquoi le Burkina-Faso a échappé à de nouvelles sanctions !

AWR

La conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) s’est réunie en session extraordinaire le 4 février à Accra dans la capitale Ghanéenne autour de son président en exercice Nana kufo-Addo. Un sommet consacré entre autres au coup d’Etat militaire intervenu au Burkina-Faso le 24 janvier dernier, qui a vu le départ précipité du pouvoir de Roch Marc Christian Kaboré.

Et contrairement à ce à quoi on s’entendait, les dirigeants de la communauté n’ont pas prononcé de nouvelles sanctions contre les putschistes Burkinabé. Selon nos sources, les deux missions dépêchées au Burkina-Faso au lendemain du coup d’Etat ont fait aux chefs d’Etat au cours de cette rencontre, un compte rendu détaillé de la situation dans ce pays membre.

Les témoignages révèlent que le chef de la junte, le Lieutenant-Colonel (Lt) Paul-Henri Damiba Sandaogo a donné les gages d’un retour plutôt rapide à une vie constitutionnelle normale dans son pays. Et en remettant la Constitution dissoute le 24 janvier dernier, seulement quelques jours après, il aurait engrangé des points. Cela explique peut-être le fait que de d’autres sanctions n’ont pas été prononcées contre le Burkina-Faso.

D’ailleurs, dans une interview accordée à Rfi il y a quelques jours, le Général Francis A. Béhanzin, commissaire au département politique, paix et sécurité de la commission de la Cedeao qui a conduit la première mission à Ouagadougou, avait déclaré en ces termes : « Le Lieutenant-colonel Damiba qui a pris les rênes du pouvoir ici, me paraît un homme disposé et disponible. Lui-même l’a dit. Il est du métier des armes, il a souhaité que la Cedeao soutienne ce qui se passe au Burkina-Faso ». Des propos qui confirment les aprioris favorables à celui qui assume désormais les fonctions de président de la République.

Mais loin de signer un chèque à blanc aux putschistes, le président Sénégalais Macky Sall aurait lors du huit clos des chefs d’Etats, effectué une sortie sur les sanctions prononcées après chaque coup d’Etat dans la sous-région. « Il ne faut pas accepter les putschs mais peut-être faut-il voir plus loin que ces sanctions pour être plus efficace », a-t-il laissé entendre. Toutes choses qui ont peut-être motivé la clémence accordée au Burkina-Faso. Cette position de l’institution a été confirmée par le président de la commission de la Cedeao, l’Ivoirien Jean-Claude Kassi Brou au cours d’une conférence de presse à l’issue du sommet.

Néanmoins, les dirigeants de la Cedeao exigent la libération de l’ancien chef d’Etat Roch Marc Christian Kaboré mis en résidence surveillée depuis la prise de pouvoir par l’armée. Il est également demandé aux autorités militaires de proposer dans un court délai, un calendrier pour le retour à l’ordre constitutionnel. Il est à préciser que le Burkina-Faso demeure néanmoins suspendu de toutes les instances de la Cedeao jusqu’à nouvel ordre.

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