Agriculture| Production de tomates en Afrique : Des chercheurs soucieux de la réduction des contraintes liées au changement climatique

« La recherche scientifique face aux défis de la production durable et la valorisation de la tomate dans un contexte de changement climatique », c’est autour de ce thème que s’est tenu au Bénin précisément au campus de l’université d’Abomey-Calavi (UAC) il y a quelques semaines, un colloque international sur la tomate en Afrique de l’Ouest. En effet, la tomate est considérée comme l’un des légumes les plus consommés au monde et notamment au Bénin. Sa production est génératrice d’importantes sources de revenus. Cependant, la filière est sujette aux effets des mutations climatiques. D’où cette rencontre hydrique sur l’évaluation des avancées scientifiques de la production de la tomate en Afrique de l’Ouest.

Les travaux s’inscrivent dans le cadre la recherche de solutions durables et efficaces face aux défis liés au changement climatique. « Il arrive des saisons chez nous au Bénin où l’unité de la tomate peut coûter jusqu’à 100 F. Qu’est-ce que nous pouvons faire collectivement en tant que scientifique pour réduire les contraintes ? Il faut communiquer, nous asseoir, discuter, poser les vraies questions aux problèmes qui se posent à nous et trouver des solutions ensemble », explique Enoch Achigan Daho, enseignant à la Faculté des Sciences Agronomiques de l’Université d’Abomey-Calavi. Cette rencontre.

Au Bénin, la production de tomate est saisonnière et caractérisée par une courte période de surproduction suivie d’une longue période de pénurie. En période de surproduction, d’importantes pertes post récoltes sont enregistrées car à l’état frais et à température ambiante, la tomate ne se conserve pas longtemps, selon des spécialistes.