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Culture

JIM 2023 : Des conservateurs abordent la problématique des musées dans le contexte béninois

Louis Tossavi

La Journée Internationale des Musées (JIM) a été commémorée au Bénin à travers une causerie-débat autour du thème de cette année. C’est une initiative de la section Bénin du Conseil International des Musées (ICOM) avec l’appui d’un centre culturel implanté en périphérie de Cotonou. 

 

« Musées, durabilité et bien-être », c’est le thème retenu cette année par le Conseil International des Musées (ICOM) en collaboration avec l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO), pour marquer la Journée Internationale des Musées (JIM). C’est dans ce cadre qu’au Bénin, une rencontre-discussion a été organisé le 18 mai dernier dans un centre culturel situé non loin de Cotonou.

Il a réuni des gestionnaires et conservateurs du patrimoine culturel, notamment Blandine Agbaka, Marion Hamard et Zéphirin Cossi Daavo. C’est d’ailleurs ce dernier qui fut ancien conservateur des musées du Bénin, qui a planté le décor en les classifiant par catégorie. On retient selon ses explications qu’au Bénin, il y a des musées d’histoire, des musées archéologiques, des musées ethnographiques, et des écomusées.

En abordant le thème de l’édition 2023 de la JIM, Blandine Agbaka enseignante à l’Université d’Abomey-Calavi apprend que l’ICOM a ainsi voulu participer aux débats sur le développement durable et mis l’accent sur la nécessité pour les musées en tant qu’institutions culturelles, de se réapproprier les questions de santé. Parce que pour lui, les musées contribuent au bien-être et au développement durable des communautés. « Dans le contexte béninois, il s’agit de nous questionner sur la réalité de nos musées, parce que les musées au Bénin n’ont pas la même réalité que les musées d’ailleurs », a-t-elle laissé entendre.

Aux dires de Blandine Agbaka, les musées dans les pays africains pour une grande majorité, sont encore en quête d’identité, parce qu’il y a toujours le problème de réappropriation locale de l’institution muséale comme acteur de développement.

Marion Hamard estime pour sa part qu’on ne saurait parler de viabilité et de durabilité du musée, sans aborder la question de l’éducation et la formation. Elle suggère donc la mise en place d’une stratégie nationale pour faire venir les enfants dans les musées. Et ce qui serait intéressant à en croire l’universitaire, c’est de pouvoir créer des cadres de discussion plus grands avec des thématiques au cœur des réalités béninoises, en impliquant des politiques.

Pour rappel, la Journée Internationale des Musées est célébrée chaque 18 mai dans le monde. Elle est créée depuis 1977 par le Conseil International des Musées (ICOM) et est une opportunité pour les professionnels des musées d’aller à la rencontre de leurs visiteurs et d’alerter le public sur les défis auxquels ils font face.

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