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Niger | 17e sommet extraordinaire de l’UA : les dirigeants préoccupés par l’industrialisation de l’économie africaine

AWR

Les chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine (UA), se sont réunis en sommet extraordinaire à Niamey au Niger le 25 novembre dernier. Deux importants sujets ont été au cœur des discussions de cette session. Il s’agit de l’industrialisation et la diversification économique du continent et également l’existence de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAF).

D’après les dirigeants conviés aux assises, l’Afrique doit prendre conscience de la nécessité de l’industrialisation et accélérer l’opérationnalisation de la ZLECAF. « L’Afrique ne doit plus être un continent consommateur et pourvoyeur de matières premières, mais d’une puissance économique dotée d’industries capables de satisfaire ses propres besoins et d’exporter des produits finis », a déclaré le président du Niger Mohamed Bazoum.

Et pour y arriver, un nouveau cadre de politique continentale doit être décidé afin d’attirer davantage d’investissements. Les chaînes de valeurs industrielles régionales doivent être renforcées et des partenariats entre plusieurs pays doivent être également conclus, pour plus de complémentarité dans la chaîne de fabrication des produits.

Par ailleurs, ils ont noté que la mise en œuvre complète de la ZLECAF devrait contribuer à renforcer le commerce intra africain d’environ 40% à l’horizon 2045, contre 16% actuellement.

En faisant le bilan de cette 17e session extraordinaire de l’Union Africaine au micro de Rfi, le Ministre du Commerce du Niger, Alkache Alhada a souligné que les dirigeants de l’Union se sont penchés sur le nombre d’États qui ont signé et ratifié les textes fondateurs de la ZlECAF. « Pour la mise en place de la Zlecaf, chaque pays va dresser la liste des produits pour lesquels il est prêt à lever les barrières afin que ces produits circulent librement. La plupart des États membres ont fait leur offre d’accès au marché sur le commerce des marchandises et le commerce des services », a-t-il laissé entendre.

Selon lui, pour que le commerce soit florissant au niveau inter-africain, il faut produire des biens et des services. Parce que sans industrialisation, ces biens ne pourront pas bien circuler.

Le 17e sommet extraordinaire de l’Union Africaine a été l’occasion de plaider politiquement pour l’émergence d’un programme d’industrialisation du continent à l’échelle mondiale.

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