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Politique

Candidats validés au Bénin : la leçon de Moïse Kérékou aux autorités

20 dossiers de candidatures au départ, mais à l’arrivée seulement 3 ont été provisoirement retenus. Bien évidemment, le duo Moïse Kérékou, Joël Aïvo n’est pas sur la ligne d’arrivée puisqu’ayant refusé de quémander tout parrainage nécessaire pour la validation du dossier de candidature. Au lendemain de la publication par la CENA de la liste provisoire des candidats en lice pour la présidentielle, le fils de l’ex-président de la République, Mathieu Kérékou, a exprimé sa tristesse et désolation à propos de « ce qui se passe aujourd’hui au niveau de notre Etat. »

Pour lui, ce qui se passe est triste et regrettable. S’inspirant d’une fable de l’aigle et de la vieille dame, le colistier de Joël Aïvo a adressé à l’endroit des dirigeants actuels du pays qu’on « ne gère pas un État à sa guise sans tenir compte de son essence même ou de sa nature. Un aigle n’est pas un pigeon, un Etat n’est pas un machin » a-t-il rappelé. Et pour lui, cette confusion au niveau des dirigeants du pays réside dans leur conception de la notion de l’Etat. L’élite politique dirigeante actuelle, selon lui, fait une confusion totale dans son appropriation du concept de l’Etat.

Un jeu dangereux

« Qu’est devenu notre Etat aujourd’hui ? Un machin qu’on peut manipuler à sa guise, un instrument d’asservissement du peuple, des lois personnelles qui visent à comprimer les acquis de l’historique Conférence nationale des forces vives de même que la grandeur de l’Etat en des formes forgées par la raison humaine, ce qui équivaut à rabaisser, à déprécier systématiquement la grandeur de l’Etat » a estimé M. Kérékou. D’après l’Ambassadeur, l’actuel régime au pouvoir joue avec l’Etat, « un jeu hélas dangereux dont vous ne mesurez pas encore les conséquences dans le temps présent et sur les générations à venir ».

Nous sommes tous responsables

Toutefois, Moïse Kérékou reconnaît en ce qui le concerne une part de responsabilité dans ce qui se passe aujourd’hui au sommet de l’Etat.  « Nous sommes tous responsables à divers niveaux par nos choix inconséquents et irréfléchis, nos discours haineux et va-t-en guerre, notre silence face au mal, notre complaisance, notre paresse d’esprit… C’est une co-responsabilité et il est temps de se ressaisir, » a-t-il reconnu. Face à la situation actuelle qu’il qualifie d’‘’impasse’’, Moïse Kérékou a appelé à de nouvelles assises nationales pour « discuter franchement de l’avenir de ce beau pays qui nous appartient à tous. »

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