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Société

Brève | Madagascar : Sept morts après le passage de Freddy

Par Maminirina Rado

Un bilan provisoire a fait état de 7 décès selon le Bureau National de Gestion des Risques et Catastrophes (BNGRC) après le passage du cyclone Freddy le 21 février. Pour le nombre de sinistrés, le pays en compte actuellement plus de 78 700. Selon toujours ces chiffres, environ 20 000 familles sont directement touchées par le passage du météore climatique. Quoi qu’il en soit, Freddy a été plus redouté que destructeur, si quelques jours avant son entrée sur le territoire national, ces rafales atteignaient les 310 km/h.

En entrant dans le bassin ouest de l’Océan Indien, sa force s’est déclinée avec des vents maximum à 215 km/h. Cette baisse d’intensité a étonné les spécialistes, quand Freddy a été présenté comme le cyclone le plus puissant de l’année dans le monde. Elle peut s’expliquer par divers facteurs, comme la baisse de température de la mer.

Cependant, Mananjary a été une fois encore sa porte d’entrée. La ville qui a déjà été meurtrie par le cyclone tropical intense Batsirai en février 2022. Voilà alors qu’elle est touchée de plein fouet par Freddy, bien que les séquelles du dernier phénomène soient encore visibles dans la ville. Pour l’instant, aucun pourcentage n’a encore été émis par les autorités locales sur le niveau de destruction de la cité maritime.

A Mananjary, les secours s’organisent tant bien que mal. Par ailleurs, la moitié des sinistrés se concentrent dans la région, partagés par les districts de Mananjary et de Nosy Varika. L’autre moitié s’aligne sur les passages du cyclone à travers les terres centrales et une partie de la côte sud–ouest malgache. Pour cette saison cyclonique, le premier responsable, le Bureau National De Gestion des Risques et Catastrophes a voulu montrer qu’il a pris de l’avance sur les évènements. Partageant sur les réseaux sociaux les préparatifs de secours et de vivres des jours à l’avance.

Ces dernières années, le BNGRC a essuyé des critiques sur son manque d’anticipation. Mais aussi sur les gesticulations relayées sur les réseaux sociaux après le sinistre, qualifié de médecin après la mort. Cette fois, les familles habitant dans les quartiers à risque de montées de la mer et des eaux ont été déplacées trois jours avant le sinistre dans les centres d’accueil. Le 24 février, le président Andry Rajoelina a effectué une descente sur place. Ce qu’il n’a pas fait après le passage de Batsirai, plus destructeur que Freddy.

Des sources sur place ont fait remarquer qu’il a fallu attendre son arrivée pour partager les vivres aux sinistrés.

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