Malgré les mesures répressives mises en place dans plusieurs pays, le continent africain reste la plaque tournent du commerce des « faux médicaments » ou « médicaments issus du marché noir ». En 2011, le forum économique mondial a estimé ce marché illégal à 200 milliards de dollars au niveau mondial.
D’après des informations de Rfi, en marge de la rencontre annuelle des ministres de la santé du continent avec les représentants de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qui s’est tenue dans la capitale togolaise il y a quelques jours, la problématique de la lutte contre les médicaments de contrebande était encore au menu des discussions.
Au cours de cette rencontre de Lomé, il a été décidé de la création d’une agence africaine de médicaments dont le siège sera basé au Rwanda.
Selon le directeur de l’office central de répression du trafic illicite des drogues et du blanchiment du Togo, au cours de l’année 2021 par exemple, près de 70 tonnes de médicaments de contrebande ont été saisies et des dizaines de personnes traduites devant la justice. D’après Richard Almavy, directeur général de la fondation BRAZZAVILLE à l’origine de cette initiative, ce à quoi il faut penser, c’est trouver des médicaments de qualité à un prix abordable. Et selon les statistiques de l’OMS, 70% des médicaments qui circulent en Afrique sont importés. Cette situation favorise le trafic parallèle et la falsification de certains produits.
