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Santé

Augmentation des maladies d’origine animale en Afrique : L’OMS alerte et recommande des mesures préventives

AWR

En raison de la croissance démographique, les cas des maladies d’origine animale risquent d’augmenter les prochaines années en Afrique si les mesures nécessaires ne sont pas prises par les dirigeants, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

D’après des chiffres révélés par de l’institution onusienne qui tire sur la sonnette d’alarme du fait de la hausse d’épidémies zoonotiques sur le continent, en dix (10) ans, le nombre de cas de ces maladies transmissibles aux hommes, a augmenté de 63% par rapport à la dernière décennie. Toujours selon l’OMS, au moins 75% des maladies infectieuses émergentes sont causées par des agents pathogènes d’origine animale. Les fièvres hémorragiques virales comme la maladie à virus Ebola, représentent près de 70% de ces épidémies. Les 30% restants sont composés de virus tels que la variole du singe et la dengue. A en croire Karim Tounkara, représentant pour l’Afrique de l’Organisation Mondiale de la santé animale, cette situation s’explique par l’empiètement des humains sur les terres réservées aux animaux sauvages. « L’activité humaine a détruit les écosystèmes et les barrières entre les animaux et les hommes, favorisant la propagation des maladies zoonotiques. Ces chiffres nous rappellent que les maladies ignorent les frontières et les barrières entre les espèces. », a-t-il expliqué lors d’une conférence en ligne le 14 juillet dernier.

L’Organisation Mondiale de la Santé pense qu’il faut agir en urgence pour éviter que l’Afrique ne devienne l’épicentre des maladies infectieuses émergentes. La directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique Matshidiso Moeti recommande alors de bien se laver les mains afin de se protéger contre une infection dans le cas où on a des lésions cutanées, de bien cuire la viande pour s’assurer que tous les agents pathogènes présents sont tués et que la viande peut être mangée.

Pour faire face à cette situation poursuit la Botswanaise, l’Afrique a besoin de la collaboration de tous les secteurs, aussi bien dans le domaine de la santé humaine, animale et environnementale.

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